Malheureusement une confirmation de notre précédent article ( OUATTARA un double discours ? ) va attrister les ivoiriens. Ouattara n'est pas le démocrate que la communauté internationale voulait nous faire croire... Une lutte dans ce pays s'effectua entre d'une part les Etats-Unis, la France militant pour Ouattara contre la Russie et la Chine soutenant Gbagbo. D'autre part une lutte entre les vainqueurs d'un jour, Ouattara et Soro contre Ibrahim Coulibaly, assassiné lâchement le 27 avril...

Source : http://www.rfi.fr/afrique


La démocratie ivoirienne débute dans le sang, alors que Ouattara dans un discours avait fait l'éloge d'une nouvelle page blanche qui commençait, Ibrahim Coulibaly a été assassiné le 27 avril par les Forces Nouvelles à Abidjan.

Le fameux IB était à la tête de la rebéllion nordiste, son second Guillaume Soro lui tient tête en retournant une partie des Forces Nouvelles, cela se manifeste en 2003 et 2004 par des règlements de compte entre les deux camps. Plus ou moins unis pour faire sauter Gbagbo, Ouattara se décide à utiliser les Forces Nouvelles pour reprendre le pouvoir.

Ce dernier se base sur l'élection présidentielle de 2010, élection entachée de multiples vices de forme par bourrage d'urne, résultats truqués par région, etc. Gbagbo n'avait pas tort de la remettre en question. Ejecté par les français manu militari, les anciens amis retournent leurs armes. Soro détestait Coulibaly, une guerre sans merci eut lieue entre eux, jusqu'au point culminant de l'attentat raté de l'aéroport de Bouaké pour tuer Soro alors premier ministre.

Ouattara avait demandé le dépot des armes, l'ONUCI également, tout le monde ivoirien se tournait vers Coulibaly qui devant les caméras avait affirmé qu'il déposerait les armes. Un mensonge ? Peu importe, les Forces Nouvelles n'ont pas négociées, elles l'ont attaquée dans son quartier à Abidjan et l'ont tué sans le faire prisonnier. La mort d'IB arrange tout le monde.

Ouattara dans son discours affirmait qu'il était temps de faire table rase du passé, Coulibaly restait responsable de ses actes et crimes de guerre, un tribunal aurait été mieux qu'un meurtre. Alors la démocratie laisse un ressentiment que nombre d'ivoiriens doivent avoir.

La communauté internationale continue de faire l'histoire en Afrique, n'oublions pas que le groupe Bolloré a de nombreux intérêts en Cote d'ivoire, y compris le port d'Abidjan... Ouattara sera sous gouverne américaine et française.